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 ♂♂Horde Heroini Cichlasomatine. ♀♀ n°11

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eidge 54

eidge 54


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MessageSujet: ♂♂Horde Heroini Cichlasomatine. ♀♀ n°11    ♂♂Horde Heroini Cichlasomatine. ♀♀   n°11   EmptyLun 7 Oct - 17:58

Bonjour à vous,
Voilà un sujet maintes et maintes fois évoqué, sur les forums,
Voici cependant une énième édition, histoire d’alimenter le débat !!.

♂♂Horde Heroini Cichlasomatine. ♀♀
PRESENTATION 11.
"Tropical Fish Hobbyist"
La systématique du Discus.
Téléostéens la se situent les Discus.
Systématique du genre Symphysodon.
Des souches sauvages aux variétés hybrides.
La taxonomie et la systématique du Symphysodon.
Des origines des Symphysodons aux standards du Discus.
Cette divergence est sans équivalence dans le reste du monde.

La taxonomie en aquariophilie et plus particulièrement chez les Symphysodons Discus.

L'aquariophilie est un loisir ensorcelant et utile. Il y a cependant des circonspections à prendre.

En des temps aussi anciens que l’époque d’Aristote, l’idée de nature a fourni le moyen de travestir l’idéologie, histoire de paraître parfaitement neutre. Aucune étude portant sur une classification ne peut échapper à l’obligation d’examiner les racines de cette idée et de montrer comment elle a été mise à contribution par différentes idéologies, et cela même à notre époque.
Et aucune étude du mot « naturel » ne peut manquer d’aborder cet autre grand mot chargé d’idéologie, « réel ». Ces mots sont tellement pratiques dans la vie courante, mais ils se montrent fuyants, trompeurs, et traîtres, et il n’est pas déplacé de parler même de faux amis, lorsque des philosophes les mettent à contribution. (Extrait d’un cours du collège de France, cela date de 2006, mais le cours a commencé en 2001, reportez-vous à des classifications naturelles, les choses, les gens, et la raison).

« Espèce, genre, famille, ordre, classe, embranchement, règne, domaine, monde vivant, cela vous dit quelque chose. »

La systématique, via la taxonomie du Discus, la base d’un article tirée du livre "The Cichlid Compagnon Room"

Il est bon de rappeler avant toute chose la définition de la taxonomie : et bien c’est la science des êtres vivants qui a pour objet de les décrire et de les regrouper en entités appelées taxons (familles, genres, espèces, etc...) .Afin de pouvoir les nommer et les classer.

Cytogénétique : c’est l’étude des phénomènes génétiques au niveau de la cellule, c’est-à-dire au niveau des chromosomes sans la nécessité d’extraire l’A D N.

Donc la classification hiérarchique du vivant regroupe les êtres vivants dans des groupes de plus en plus vastes, en voici l’exemple : espèce, puis vient le genre, suivi par la famille, l’ordre, la classe, l’embranchement, le règne, le domaine, et enfin le monde du vivant. Cela devient plus clair avec des mots simples !!.

J’utilise plusieurs sources afin de recouper les données, et de vous faire une idée.

Mais voyons du coté de Wikipédia :

La taxinomie (ou taxonomie)1 est la science qui a pour objet de décrire les organismes vivants et de les regrouper en entités appelées taxons afin de les identifier puis les nommer et enfin les classer. Elle complète la systématique qui est la science qui organise le classement des taxons et leurs relations. Parmi ces méthodes, les plus récentes incluent une nouvelle approche conceptuelle de la classification mais aussi des méthodes d'analyse d'éléments empiriques restés longtemps ignorés de la science avant l'arrivée, au cours de la seconde moitié du XXe siècle, des découvertes de la biologie moléculaire.

La taxinomie s'étend maintenant à d'autres sciences, entre autres les sciences humaines, les sciences de l'information ou l'informatique2.

Étymologie et usage du mot :

Le mot taxinomie provient du grec ταξινομία (taxinomia), lui-même composé de τάξις (taxis) « placement », « classement », « ordre » (racine que l'on retrouve en sanscrit : taksh : « tailler », « faire », « former »), et de νομός (nomos) qui signifie « loi », « règle »).

Le terme fut créé en 1813, sous l'orthographe de « taxonomie », par le botaniste suisse Augustin Pyrame de Candolle (1778-1841) dans sa Théorie élémentaire de la botanique ou exposition des principes de la classification naturelle et de l'art de décrire et d'étudier les végétaux3, pour désigner dans sa « théorie des classifications » à la fois la méthode et ce qu'il a qualifié de « bases de la botanique philosophique » (Mémoires et souvenirs, Livre III, § 114).

Émile Littré, dans son Dictionnaire de la langue française (version 1872-1877) précisait que le mot « taxinomie » pouvait aussi être utilisé, formé sur l'étymon grec taxis (l'ordre). Le Grand dictionnaire terminologique confirme que taxinomie est recommandée par plusieurs auteurs considérant « taxonomie » comme « un calque de l'anglais taxonomy ». Cependant, la plupart des dictionnaires anglais affirment que le mot taxonomy dérive du français5, et, pour le TLFI, l'anglais taxonomy est apparu en 1828 dans Webster's.

Le terme de taxinomie ne dérive pas du mot taxon, ce dernier étant un concept apparu bien plus récemment : le botaniste Herman Lam a créé le mot taxon en 1948. Ainsi, la taxinomie n'est pas, étymologiquement, l'étude des taxons mais bien les lois sur l'ordre, donc les règles de la classification. Cependant, le mot taxinomie est le plus souvent utilisé pour nommer la science de la description des taxons.

Le terme est devenu d’usage courant aujourd’hui, soit dans la graphie originale, mais étymologiquement contestée6, de taxonomie, soit sous la graphie corrigée par Émile Littré de taxinomie, mais l'autre graphie reste néanmoins très répandue, notamment en raison de sa conservation dans la traduction anglaise, taxonomy.
Différences entre taxinomie et systématique :

Dans la plupart des disciplines de la biologie, le terme taxinomie est inséparable de celui de systématique, science qui a pour objet de dénombrer et de classer les taxons dans un certain ordre, basé sur des principes divers.

Dans la pratique, le terme « systématique » désigne aussi bien la méthode utilisée (on dira par exemple la « systématique phylogénétique ») que le résultat obtenu avec cette méthode (la « systématique des Agaricales »). Dans le sens concret de résultat, les deux sciences sont peu distinctes et souvent confondues, car pratiquées simultanément par les mêmes personnes. Les taxinomistes ont de tout temps été nommés systématiciens, car après avoir étudié et décrit des organismes, ils ont tout naturellement essayé de les classer à partir du bas niveau des espèces (alpha taxonomy ou « taxinomie primaire »).

Ceux qui utilisent surtout le sens de méthode, les phylogénéticiens notamment, nomment souvent le résultat classification ou encore « taxinomie ».

Voyons sous un angle diffèrent:

Dans un article publié en 1991 dans "Tropical Fish Hobbyist", le Dr Warren Burgess posait deux questions sur la taxonomie et la systématique du Discus.

La collecte de Symphysodon Discus Heckel en dehors du Rio Negro mettait-elle en évidence une répartition historique bien plus large de cette espèce ?

Le Symphysodon Discus Willischwartzi pouvait-il n’être qu'un hybride naturel des deux espèces S.Discus et S.Aequifasciatus Pellegrin ?

Nous possédons des Discus sauvages qui ont le patron de coloration du Discus bleu ou brun (red) S.Aequifasciata mais également la cinquième barre verticale accentuée caractérisant le Discus dit "Heckel". Que dire alors de la taxonomie du Discus? Que ce sont des hybrides naturels des deux espèces ou représentent-ils une nouvelle espèce ou « sous-espèce"?
Dans cette chronique, nous voulons creuser ces questions et décrire les méthodes à mettre en œuvre pour y répondre.

Quel est l'état actuel de la classification des Discus?

Deux espèces de Symphysodon sont décrites avec une taxonomie presque exclusivement fondée sur le patron de coloration et la répartition géographique!!!
S.Discus a 9 barres verticales sur le corps avec les 1°,5° et 9° prédominants, la cinquième étant la plus large. Les autres barres sont atténuées et par moments complètement absents.

Cette espèce est localisée principalement dans le bassin du Rio Negro.

S.Aequifasciata, lui, est rencontré principalement dans la partie ouest du bassin de l'Amazone.

Les caractéristiques méristiques (nombre d'écailles, nombre de rayons des nageoires, nombre de vertèbres) tendent à se confondre, quelques écarts sont relevés que nous examinerons plus loin.
Avec seulement deux espèces, la taxonomie paraît simple et limpide!!! Hélas rien n'est plus éloigné de la vérité!!!

La première raison en est que la répartition complète et exacte ainsi que la description des sous-espèces nous sont inconnues.

Dans certains cas les quelques localisations publiées sont erronées…Si vous avez déniché un beau Discus sauvage n'êtes-vous pas curieux de savoir exactement d'où il provient?
Malheureusement aujourd'hui il est difficile d’être précis à ce sujet. Rien ne ressemble plus à un affluent de l'Amazone …qu'un autre affluent. Pointer exactement sur la carte où se trouve telle ou telle variété relève de l'impossible. C'est une des pièces du puzzle à assembler pour éclairer la taxonomie du Discus, et les informations sont difficiles à collecter, cela prend du temps, beaucoup de temps.

Mais après tout qu'est -ce qu'une espèce?

C'est une question qui préoccupe les chercheurs depuis Linné. Autant de personnes interrogées …autant de réponses".

La science a envisagé cinq concepts d'espèces…

Le concept typologique d'espèce qui pose comme principe que l'espèce est une entité qui diffère de toutes les autres…et que l'espèce considérée est stable dans le temps. Dès la description d'une espèce la confusion peut s'installer. Que dire de 2 variétés colorées d'une même espèce? Que l'on va nommer différemment ces deux formes de la même espèce?

Peu satisfaisant!!

Le concept d'espèce morphologique affine et quantifie le facteur différence en caractérisant l'espèce par des grandeurs mesurées (nombre d'écailles, nombre de vertèbres…) qui diffèrent nettement des autres …oui, mais de quel facteur affecté les écarts pour décider que deux individus sont d'espèces différentes?
Combien de paramètres faire intervenir dans la décision…de manière pragmatique plus l'on constate de différences plus les arguments sont nombreux pour décider de deux espèces distinctes…

Que dire de deux paramètres divergents, cas des Discus?

Est-ce suffisant pour décrire deux espèces distinctes?

Pendant longtemps le concept standard d'espèce fut le concept biologique qui exprime le principe qu'une espèce est un groupe interfécond de populations qui se reproduisent isolément.
Cela s'applique correctement aux espèces à reproduction sexuée mais que dire des groupes se multipliant par parthénogenèse? Comment les intégrer dans ce modèle d'espèce…Chaque individu pourrait être considéré comme une espèce!!!

Autre question quel seuil de fertilité retenir entre hybrides?…Des espèces proches peuvent être interfécondes et produire des hybrides à fertilité réduite.

A quelle fertilité s’arrêter pour inclure ou s’exclure d'une espèce ?

Cette conception rigide doit évoluer et décrire une espèce comme un lignage dont les produits évoluent avec leurs caractères d'unicité et de variations. Le concept d'espèce qui émerge aujourd'hui est une conception pratique, de la pratique du scientifique, qui lui permet de caractériser et d'apprendre à tous à caractériser une espèce. Il s'agit de retenir des critères basiques sans entrer dans les détails comme les comportements sociaux ou de reproduction par exemple. Pour les organismes à reproduction sexuée un des critères de base pour déterminer si deux espèces sont distinctes est de déterminer si oui ou non en existent des hybrides naturels. Si oui, sont-ils aussi fertiles que les parents?

On sait depuis que les Discus fréquentent nos bacs que les deux espèces produisent des hybrides fertiles!!! Alors je repose la question le S discus Willischwartzi est-il un hybride naturel?

Si S.Discus X S.Discus ont en moyenne 150 jeunes viables et si S.Aequa X S.Aequa ont eu en moyenne 200 jeunes viables, que peut-on conclure de S.Discus X S.Aequa qui en moyenne en ont 140?
Cette perte de fécondité est-elle significative pour justifier le statuquo sur la taxonomie du Discus?
Si comme on le dit ces deux espèces sont géographiquement séparées pour quelle raison ne sont-elles pas étrangères sur le plan de la reproduction, alors qu'il n'y a aucune probabilité de croisement?

Traditionnellement les deux espèces sont décrites géographiquement séparées dans leur distribution, S.Discus a été découvert et décrit dans les affluents du Rio Negro, pendant que S.Aequifasciata était trouvé dans la partie ouest du bassin de l'Amazone, mais de récentes collectes mettent cette répartition en doute.

Les premières observations de Discus dans leur habitat n'ont pas apporté la preuve qu'il existait plus d'une espèce de Symphysodon. Ces poissons vivent en groupes familiaux et ne semblent pas s'éloigner de leur territoire originel…
Une courte distance d'eau libre au-delà d'un premier groupe et on trouvera un groupe d'apparence différente….différent au point qu'on les dénommera autrement….on a fait les mêmes observations sur d'autres cichlidés, Mesaunota Festivus et Héros Severus.


Ces différences apparaissent d'autant plus rapidement que les caractères se fixent plus vite dans une petite population de reproducteurs. Ce principe de fusion est connu des biologistes. Ainsi que deux groupes pratiquement identiques à l’ origine peuvent une fois séparer diverger nettement après quelques générations…
Mais que dire des individus intermédiaires, semblant hybride? Ce n'est pas rare, un peu de temps et d'observation attentive le prouvent, ils sont présents isolés ou au sein de groupes distincts, le contraire de ce que la littérature décrit!!!

Les confusions et sources d'erreurs sont multiples pour les aquariophiles et les chercheurs du fait que les pêcheurs et les exportateurs de Discus les classent et les baptisent à leur guise lorsqu'ils sont collectés ce qui permet avant tout de protéger les lieux de récolte.

Nombreux sont les scientifiques et journalistes aquariophiles qui de bonne foi ont été abusés par ces fausses informations de collecte. Par exemple le S Aequifasciata Haraldi sur lequel Schultz base sa description n'est pas typique de la localisation qu'il rapporte.

De même pour la variété de Discus dite "Allenquer" réputée récoltée à proximité de la ville d'Allenquer mais que l'on pèche également à une grande distance de là dans le rio Purus… Des Discus Heckel sans la barre médiane ne sont pas difficiles à trouver, pas plus que des "bleus", "rouges", "bruns" avec la barre médiane prononcée qui sont communs dans certaines régions.
Les hybrides sont nombreux dans certains affluents, peu abondants dans d'autres. Quand ils sont capturés, ils sont pour certains vendus comme "Heckel", d'autres comme "Bleus", "Royal Bleus" et d'autres comme de "parfaits Bruns": quatre variétés différentes pour un seul bras de rio!!!

Des tentatives ont été faites de classifier les Discus sauvages comme on le fait pour les formes d'élevage, mais quelques jours passés en Amazonie vous montrent que toutes les prétendues variétés géographiques de "Heckel" peuvent être trouvées sous une seule branche!!! Têtes bleues, nageoires jaunes, avec ou sans barre centrale, tous dans le même coup de filet! Il est évident que l'idée de déterminer des sous-espèces sur la base des patrons de coloration relève plus de la fantaisie que de la science.

Des variations géographiques doivent exister néanmoins, mais c'est plus facile de le dire que d'en apporter les preuves. Par l'élevage en captivité on peut améliorer et sélectionner des individus que sans doute les piranhas ou même les parents élimineraient dans la nature. Certains parfois en réchappent et finissent dans nos épuisettes ce qui permet d'observer en captivité des "green Discus" et "Blue Discus".

Alors y a-t-il une ou deux espèces de Discus?

Comment établir que deux de nos Discus sont oui ou non de la même espèce?

Si nos deux poissons sont dans le formol, nous n'utiliserons pas la méthode de la reproduction pour parvenir au résultat!!!

Comment procéder?

Il existe plusieurs techniques en taxonomie moderne. Certaines de ces techniques ont évolué progressivement depuis leur origine, d'autres sont très récentes.

Le premier champ de comparaison est méristique, c'est le comptage de tout ce que l'on peut… compter: nombre de rangs d'écailles, nombre de vertèbres, nombre de pores de la ligne latérale, etc. Les données méristiques, (relatives au corps) ont traditionnellement eu la faveur des taxonomistes des poissons car elles tendent à rester les plus fiables. Ces données se modifient très peu dans le temps.

Avec les Discus les comparaisons méristiques ne donnent pas de résultats nettement tranchés. La description originelle de S.Discus par Heckel reposait sur l'examen d'un seul spécimen. Quand Schultz réétudie le Genre en 1960, il n'utilise également qu'un seul individu de S.Discus alors qu'il fera le même travail sur 50 spécimens de S.Aequifasciata.

Sur les dix critères méristiques retenus par Schultz un seul fait ressortir une différence: le nombre de rangs d'écailles compté entre l'opercule et la base de la nageoire caudale.

Si de nombreux spécimens de S.Discus avaient été utilisés, n'aurait-il pas relevé des variations sur ce nombre de rangs d'écailles et ces variations n'auraient-elles pas recoupé les variations constatées sur S.Aequifasciata? C'est un point fondamental, toutes les espèces présentent des variations.
Consultez n'importe quelle description d'espèces vous constaterez que les auteurs, par exemple, mentionnent que le nombre de rayons de la nageoire dorsale est compris entre 9 et 14, exprimant que pour les membres de cette espèce on peut trouver 9 et jusqu'à 14 rayons à la nageoire dorsale.
Ce qui atteste que tous les membres de l'espèce ne présentent pas les mêmes données méristiques mais sont inclus dans une fourchette de variation…qui ne peut être établie si l'on n'étudie qu'un seul individu.
La seconde technique taxonomique est la mesure des caractéristiques morphologiques. Ce sont les mesures relevées sur les spécimens, longueur du corps, longueur du museau…Parce que les poissons ont une croissance continue, les grandeurs sont données en pourcentage de valeurs moyennes standard. De nombreuses difficultés sont rencontrées avec cette technique.
D'abord dans beaucoup d’espèces la forme, les mensurations du corps (donc le rapport au standard) changent avec l'âge, aussi est-il préférable d'étudier des spécimens de tailles comparables.
Une autre difficulté est que beaucoup d’espèces sont sexuellement di morphiques: il y a des différences corporelles qui font que des comparaisons entre individus de sexe différent peuvent être sources d'erreurs. Une troisième difficulté avec les Discus est que les individus issus d'habitats différents, eaux courantes, eaux dormantes, peuvent montrer des formes variables. Haenel en 1981 a étudié avec cette méthode morphométrique les espèces et sous-espèces de Discus.

Il a trouvé des identités et des similitudes sur tous les critères morphologiques mesurés. Les photographies publiées des poissons objets de l'étude montrent des individus au front pincé et aux yeux agrandis typiques de poissons faibles et malades.

Apparemment les Discus utilisés étaient des sauvages en captivité depuis de longs mois qui avaient probablement perdu leur forme suite à un régime inadapté.

La troisième technique taxonomique est un mélange de données anatomiques, forme, description de la ligne latérale, position et taille des organes internes, caractéristiques sexuelles secondaires comme la sécrétion de mucus nourricier.
Ces particularités peuvent caractériser une espèce, mais de nombreuses espèces proches présentent les mêmes particularités. De plus ces données sont délicates à quantifier car on trouve déjà beaucoup de variantes en examinant des individus réputés de même espèce!!

Un autre type de caractéristique parfois utilisé pour distinguer les espèces est le patron de coloration. C'est sans doute la caractéristique la plus variable de toutes pour beaucoup d'espèces.
Nous le savons tous, il y a beaucoup de variations colorées chez les Discus sauvages les deux espèces reconnues ont leur propre patron standard.
Mais nous possédons des spécimens sauvages de S.Discus qui ont des rayures sur la moitié avant du corps et la moitié arrière sans (au-delà de la 5° barres verticales), ressemblant à un Discus Brun. Comment les classeriez-vous, S.Discus ou S.Aequifasciata?

Que signifient ces variations subtiles entre individus?

Comme noté plus haut nous avons aussi des S.Aequifasciata sauvages au corps rayé et la 5° barres verticales prononcées comme S.Discus. Comment les classer?
Sont-ils des hybrides sauvages des deux espèces ou de nouvelles espèces?


Dans un laboratoire de recherche de l'auteur (A.I.Mazeroll) nous travaillons sur la taxonomie des deux espèces. Nous utilisons deux techniques modernes: étude du karyotype et électrophorèse).
Ces techniques nécessitent des tissus et cellules des deux espèces et un labeur intensif, cela prend du temps. Dans 6 mois à un an nous devrions être en mesure de conclure. Des travaux sur le terrain sont autant nécessaires que des travaux de laboratoire, peut-être aussi des expérimentations de croisements…Egalement il faudra connaître les influences environnementales. Ces études progressent. Nous croyons que la classification communément adoptée pour Symphysodon est erronée. Nous voulons apporter les preuves que nous ne nous trompons pas. Le temps le dira.

Nous vous tiendrons informés.

Quel enseignement en conclusion pour les amateurs et éleveurs de Discus? Eh bien le poisson que vous maintenez dans vos bacs est peut-être porteur de gènes capables de produire une infinité de variétés de Discus…

Cela prend du temps pour arriver à les faire s'exprimer.
Tableau des données méristiques :

S.Discus S.Aequifasciatus
Rayons de nageoires
Dorsale(épineux)
Dorsale(mous)
Anale(épineux)
Anale(mous) 9
31
7
29 8-10
31-34
7-9
26-32
Pectorale
Simple sup
Ramifiée
Simple inf. 2
7
4 2
7-9
3-4
Pores Ligne Latérale
Antérieure
Caudale
Total 19
12
31 18-23
10-14
28-36
Rangées d'Ecailles 44 50-61
Nobres Vertèbres
Abdominales
Caudales
Total 13
17
30 12-14
17-20
30-33

Extrait de Wikipédia.

Il existe actuellement trois espèces reconnues dans ce genre: [7]

Symphysodon aequifasciatus Pellegrin 1904 (disque bleu)

Symphysodon discus Heckel 1840 (disque rouge)

Symphysodon tarzoo E. Lyon 1959

Discus sont des poissons du genre Symphysodon, qui comprend actuellement les espèces ci-dessus. [8] Cependant, une autre étude du genre publiée en août suggéré 2007 que le genre a tenu ces trois espèces: S. aequifasciatus (le disque vert), S. Haraldi (le disque bleu / marron / commun), et S. disque (le disque Heckel). [ 9 ] D'autres arguments ont été avancés que S. tarzoo n'a pas été décrite conformément à ICZN règles et devrait donc être considéré comme non valide et remplacé par S. Haraldi , [ 10 ] actuellement considéré comme un synonyme de S. aequifasciatus par Fish Base.

D'autres espèces (sub) ont été proposé, mais morphométriques données (contrairement à Pterophyllum , le poisson ange d'eau douce) varie tant entre les individus d'un endroit comme toute la gamme de toutes les espèces de poissons Discus. S. tarzoo a été décrite en 1959 et s'applique à la population de l'Ouest-rouge tachetée. S. aequifasciatus et S. Discus , quant à lui, semble s'hybrider souvent à l'état sauvage ou qui ont récemment divergé, car ils n'ont pas l'ADN mitochondriale lignée tri mais diffèrent dans le modèle de couleur et avoir différents translocations chromosomique translocations chromosomiques modèles. S. Discus se produit principalement dans le Rio Negro . Que S. Haraldi est bien distincte de S. aequifasciatus reste à déterminer, si elle est valide, il est répandu, mais c'est peut-être une couleur morph .

Cela prend du temps pour arriver à les faire s'exprimer. Il faudra encore du temps pour y voir plus clair avec le travail acharné des scientifiques pour mettre tout le monde d’accord et clore le sujet par une parution en bonne et due forme !!!. Quoi qu’il en soit, le bon sens donne déjà une certaine idée de la véritable classification des Discus…

Le temps est venu de faire le point. Ai-je accompli les projets annoncés ? On n’est jamais satisfait de soi, mais c’est à vous qu’appartient la décision. L’aquariophile est au seuil de votre satisfaction, ne la décevez pas. je compte sur vous !!. Bien sûr il est plus facile d’écrire un papier lorsque l’on est au crépuscule de sa vie, que lorsque l’on est prêt à quitter le nid.

Quoi qu’il en soit je vous transmets les informations sur le sujet qui me passionne. C’est plutôt un signe de vitalité.(lr54).

Mais je laisse la conclusion au collège de France :

Conclusion :

Bien qu'on puisse juger que certaines classifications sont plus naturelles que d'autres, il n'existe aucune classe de classifications, ni vague ni précise, qui puisse être utilement nommée la classe des sortes naturelles. Une définition conventionnelle, qui sélectionne une certaine classe précise ou confuse et la définit comme la classe des sortes naturelles, ne sert aucun but, étant donné qu'il y a tant de conceptions concurrentes de ce que sont les sortes naturelles.

En bref, en dépit d’une tradition honorable sur les sortes et les sortes naturelles qui remonte à 1840, les sortes naturelles n’existent pas. Ma conclusion semble radicale dans le contexte de la tradition des sortes naturelles.

Dans une perspective plus large, c’est du sens commun. J’ai commencé avec Goodman, qui rejette la notion des sortes naturelles en faveur des sortes pertinentes. Les deux grands philosophes-logiciens du 20ème siècle, Bertrand Russell et W. V. Quine, étaient d’accord sur l’idée des sortes naturelles. Ils y voyaient un genre de béquille avec lequel on commence de comprendre le monde autour de nous. De l’avis de Russell, la doctrine des sortes naturelles est une assomption approximative et transitoire sur la route qui mène à des lois plus fondamentales .Quine à exprimer des pensées semblables. La science « n’a plus besoin d’une notion irréductible de similarité et de sorte.» La disparition de telles notions « nous offre un paradigme de l’évolution qui mène de la déraison à la raison. »

(Quine 1977, pages 155-6.) Remerciements au collège de France.

Remerciements :

Ces informations ne sont pas dues aux hasards, mais à la volonté, la persévérance, l’opiniâtreté, l’obstination, la ténacité, de la philosophie des sciences animée par des maitres de conférences, mais plus simplement par des aquariophiles, des Parataxonomistes aventureux voulant comprendre sur le biotope, la vie des Symphysodons où nous percevons quelques brides de sa vie. La littérature et la toile permettent d’absorber une partie de ses renseignements ; il me faut remonter loin et aborder le sujet sous des angles différents, sans oublier le terrain. Une expérience fructueuse, et pleine de danger et d’imprévu. Notre quête est une perle d’eau dans l’immensité que représente l’amazone.

Rappel a la loi, elle est pourtant simple !!!.

L214-1. Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce.
Dans la nature tout a été colonisé pratiquement l'ensemble des territoires et des biotopes de la planète. Il en est des poissons comme des autres espèces et ils se sont adaptés à l'ensemble des biotopes disponibles.

Ce qu'il faut retenir, c'est que ces adaptations ne doivent rien au hasard et qu'elles répondent à un impératif de survie. Selon les lois de Darwin, les espèces se modifient par la pression du milieu vers une sélection des sujets les plus aptes à vivre dans les conditions locales.

Pour l'aquariophile, ces poissons ont besoin de retrouver les mêmes conditions de milieu sous peine de disparaître. Le marché aquariophile à des circonviennes sur les poissons que l'on trouve dans les magasins. La convoitise acharnée produit des astigmatismes commerciaux. Alors de la mansuétude pour respecter les donner paramétriques et les caractéristiques de nos Symphysodons.
A plus Aquariophilement Eidge 54.
Référence :

L’oiselle, Paul V. (1995). L'aquarium de cichlidés. Allemagne: Tetra Press ISBN 1-56465-146-0 .
Sands D (1994) Un guide des aquariophiles de cichlidés d'Amérique centrale. Tetra Press. Belgique.
D Mills (1993) de poissons d'aquarium Harper Collins ISBN 0-7322-5012-9
Chong, K.; Ying, TS; Foo, J.; Jin, LJ; Chong, A. (2005-09-12). «Caractérisation des protéines dans le mucus épidermique de poissons Discus (Symphysodon... spp) lors de la phase parental " « Aquaculture 249 469-476: doi : 10.1016/j.aquaculture.2005.02.045».
Discus poissons - Page 5 Thomas A. Giovannetti, Matthew M. Vriends - Discus 1991 »
Il a fallu attendre les années 1930 et 1940 que les concessionnaires d’aquarium de poissons aient commencé à importer des discus en Europe et aux Etats unis sous le nom commun « poisson pompadour », sont cichlidés, qui ont souvent surpris de nombreux aquariophiles ».
^ International Wildlife Encyclopaedia Set -. 2006 Page Robert Burton, Maurice Burton, 2002 "poissons d'aquarium populaire en raison de leurs couleurs vives et des motifs attrayants, Les poissons pompadour sont en fait assez difficiles de garder et exiger des changements d'eau fréquents, sur la photo, sont un groupe de discus rouge, l'une des deux espèces de poissons pompadour ».

^ Froese, Rainer et Daniel Pauly, éd. (2013). Espèces de Symphysodon dans Fish Base . Version d'avril 2013.
^ "New Discus Symphysodon nommé tarzoo" . Matt Clarke. Aquariophilie pratique. 2006-11-28. Consulté le 15 Août 2009.
^ "Genre Discus révisé" . Matt Clarke. Aquariophilie pratique. 2007-08-08. Consulté le 15 Août 2009.
^ Geerts, M. (2011): Sur le nom Symphysodon Discus Tarzoo. L'Cichlid Room Companion
^ Crampton (2008) | Crampton William GR. Écologie et histoire de vie d'une plaine inondable Amazon cichlidés: le Symphysodon discus poissons.
(Perciformes: Cichlidae). Neotrop. ichthyol. [Série sur Internet]. Dec 2008 [cité 2011 31 août], 6 (4): 599-612. Disponible
^ Buckley, J., Maunder, RJ, Foey, A. Pearce, J., Val, AL ET Sloman, KA (2010). Biparentale alimentation de mucus: un exemple unique de l'autorité parentale dans un cichlidés amazoniens. J. Exp. Biol. 213, de 3787 à 3795.

Bibliographie : Wikipédia : liens externes :

Théorie des classifications de de Candolle (Un botaniste philosophe) Fichier PDF.
Classification phylogénétique du vivant, Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader, Belin.
Tree of Life Web Project Une classification visant à couvrir tout le vivant, aisée à parcourir.
Tree BASE. Base de données de publications sur la phylogénétique, très technique.
Code international de nomenclature botanique de Saint-Louis.
Base de données de Taxinomie : The NCBI Entrez Taxonomy Home page.
Reconstruction phylogénétique P. Darlu et P. Tassy (Fichier PDF gratuit à télécharger).
Exemple de site Internet en arborescence sur la taxinomie.
Explications sur le classement, sur Le monde du classement, Thomas Heitz, 2000.
Effervesciences (CINAPS Télévision) : Darwin aujourd’hui (avec Guillaume Lecointre).
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Merci pour la base de cet écrit, pour les formules, pour l’initiation de votre point de vue, cela coule de source !!!.

Merci de vous rebiffer à cet article et de me donner votre avis.

a plus eidge 54.

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